mardi 22 février 2011

Chéri, prends-moi sur la machine à laver (les mardis des semaines paires)

Une personne peu familière des us et coutumes urbaines suisses pourrait se demander, en lisant ce blog, pourquoi je fais une fixette sur la lessive, comme ici, ou la. [Comme vous pouvez le constater, je suis une vraie scientifique qui prend bien soin de s'auto-citer aussi souvent que possible, même si le lien entre les articles est tout sauf évident et que le pauvre thésard sera tout penaud en découvrant que l'article dans lequel il cherche les données qui vont sauver sa biblio ne contient en fait qu'une vague mention de l'information desirée]. Bref, quand je suis arrivée en Suisse, une amie m'a dit de ne pas avoir l'impression qu'un suisse est à la recherche d'une fausse excuse pour ne pas sortir avec moi s'il prétend que "aie ca tombe mal, ce soir, c'est lessive".

0/ Vraiment? Et "Ce soir c'est Derrick*", c'est plus clair?
Eh! Un peu de respect! Dans un pays normal je peux rivaliser avec Derrick ET la lessive, le même soir.

*Papi Jacques, elle est pour toi celle là.

1/ Je ne voulais pas te vexer. C'est quoi le problème avec vos lessives suisses?
La machine à laver est située au sous-sol, elle est commune à tous les habitants de l'immeuble. Et pas seulement dans les résidences étudiantes, c'est comme ca dans tous les immeubles. Dans la plupart des immeubles, un planning est affiché pour savoir quel jour chaque habitant est autorisé à utiliser la machine. Alors si tu vis dans un immeuble de 6 appartements, tu as un jour par semaine. Ca peut d'ailleurs être un critère pour choisir un logement: 12 appartement dans l'immeuble = un tour tous les 15 jours, du coup si tu rates ton tour, ca peut vite devenir la cata au niveau des petites culottes.



2/ Mais qu'est ce qui t'empêche de laver tes vêtements un autre jour? Tu ne vas pas me dire que tes voisins utilisent 24h d'affilée la machine à laver? Il font une ou deux machines et basta!
Mais le système suisse est plus subtile que ca. La porte du local lessive est souvent fermée à clef, avec un seul exemplaire de la clef disponible pour les locataires. La clef se passe de personne en personne, en suivant le planning. Eh ouais....Heureusement, le système est différent dans mon immeuble, car on vit à Kleinbasel et qu'on est trop des rebelles.

3/ Heu... rebelles, si tu veux... C'est quoi votre système?
Whhououou Ooopen Baaaaaar heu pardon, la force des réflexes**... Open local lessive, no planning, first come first served. Une seule règle: pas avant 8h du matin, et pas après 8h du soir, du coup on est un peu à la queue leu leu le samedi et le dimanche et de 19h à 20h en semaine.

** Maman,  ca n'est pas ce que tu crois, les apparences sont contre moi mais je peux tout t'expliquer.

4/ Mais ca ne serait pas plus simple d'installer une machine à laver dans ton appart? Ou de choisir un appart avec une machine à laver?
A ma connaissance il n'y a que très peu d'apparts avec machines à laver, ou avec un raccord ou une place pour une machine à laver (un bel exemple de pragmatisme suisse: un petite contrainte dans la vie de tous les jours pour un monde meilleur). Les personnes qui ont une machine à laver privative, oui madame, habitent dans des maisons, avec femmes et enfants. Le remède serait pire que le mal, si vous voyez ce que je veux dire...

5/ Bon, de quoi tu te plains alors?
J'avais pas bien réfléchi en habitant au 4e étage sans ascenseur, que ca serait super relou de faire des allers retours vers le sous sol toutes les demi heures les jours de pointe pour ne pas me faire chourer ma place dans la file d'attente... Ou constater que j'ai oublié de prendre de la monnaie (et oui il faut payer...) et qu'une personne fourbe a repéré ma réserve de petites pièces cachée derrière la machine à laver et m'a piqué le magot, me contraignant en plus à remonter les marches... Pfff comme tous les bobos, l'anarchie je suis pour tant que ca reste loin de moi...

lundi 21 février 2011

Spoutnik, Lili Marlene et Marie-Antoinette

Ce week-end je suis allée voir à Genève et Lausanne si j'y étais. Je n'avais jamais mis les pieds à Genève, j'avais juste l'image d'une ville de bourgeois où, si la légende dit vrai, une secrétaire bilingue gagne 100k CHF/an dans une banque. Du coup...

0/ Oh attends! 100k CHF? mais pourquoi j'ai fait une thèse?
Pour la gloire et les femmes, je te l'ai déjà dit Junior.

Du coup je ne pouvais être qu'agréablement surprise de découvrir de petits lieux bien sympas* dans cette ville. J'ai eu un coup de cœur pour le cinéma Spoutnik en particulier, situé à côté de la salle d'opéra du magnifique BFM (Bâtiment des forces motrices, une ancienne usine hydraulique reconvertie en lieu culturel)

* T'es chiante avec tous tes préjugés... 
Oui, je sais, je mérite qu'on me passe au goudron et aux plumes, ou bien au cénovis.

Le BFM, vue du Spoutnik

Le BFM toujours, ca m'a l'air encore plus photoshopé que Madonna tout ca.

"Mon" Spoutnik
1/ Et pourquoi c'est trop bien le Spoutnik?
Pour la programmation, pour le gars qui prend la peine de donner une explication de 5-10 min pour situer le film qui va être projeté dans le travail du réalisateur, au lieu de nous mettre de la pub pour un parfum ou une pizza, pour la salle qui mélange des vieux sièges de cinéma (avec beaucoup de place pour les jambes) et de canapés vintage** bien confortables, pour les personnages qu'on y croise...
** Mot pour dire vieux, mais en plus classe. Designe un objet. Typiquement, on dit " j'ai récupéré un sac vintage" et pas "je me tape un mec vintage".
Une célébrité locale au Spoutnik
1/ T'as croisé Brad Pitt? Sinon on s'en fout.
Nous expliquerons en juin au grand public de l'Internet ce petit clin d'oeil aux Balois qui ne vont jamais à la superbe Art Basel. J'ai rencontré mieux que Brad Pitt: Mesdames et Messieurs, je vous présente fièrement Lili-Mary J.! Lili-Mary, qui ressemble furieusement à Madame Doubfire, était assise juste à côté de moi et entama gaiement la conversation en attendant le début du film. Elle m'explique qu'elle est née aux Etats-Unis "mais que ca n'est pas de sa faute", qu'elle s'appelle Lili-Mary, "Lili comme Lili Marlene et Mary comme ...? " "..heu... Mary comme Mary...?... ah non". Elle a répété la même conversation avec son autre voisin, et l'entendre parler avait toute la redondance délicieuse des comptines et autres histoires traditionnelles russes.

2/ Elle fait quoi dans la vie, Lili Mary?
Elle est maitre zen. Et ouais. Je sais tout ca car elle m'a laissé son flyer. Son nom dans le milieu est "Concorde avec la Lumière". Lily-Marie est née en 1931 et a grandi à Chicago. Après une licence en philosophie à l'Université de Chicago, et après quatre ans d'expériences pratiques, dont un séjour au Japon, elle obtient son doctorat en droit après des recherches en droit international à l'Université d'Oxford.

Elle possède une licence de pilote commercial, ayant volé plus de 1500 heures, dont 35 avec des jets de combat.***

 (*** Madame Doubfire, j'vous dis)

Il y a plus d'un quart de siècle, insatisfaite des solutions proposées par la tradition occidentale, elle se tourne vers le bouddhisme zen, qu'elle avait rencontré lors de son séjour au Japon. Repoussant les réinterprétations occidentales modernes et les «gourous», elle étudie d'elle-même les anciens textes.

Après vingt ans d'étude et de pratique, elle atteint la compréhension annoncée.

A la recherche d'une confirmation, elle se rend plusieurs fois en Chine, trouvant enfin son maître: Jing Hui, de l'Ecole Lin-Chi (japonais: Rinzi), abbé du monastère zen de Bai-lin (Forêt des Cyprès), et héritier spirituel de Xu Yun (Nuage Vide), le plus grand maître zen du 20e siècle, mort en 1959 à l'âge de 120 ans.

En 1994, elle est acceptée comme son disciple et le 25 février 1999 (2543 selon le calendrier bouddhiste et bimillénaire du bouddhisme en Chine) à Bai-lin, elle est ordonnée nonne bouddhiste et par la suite déclarée maître zen par l'abbé, reconnaissance extraordinaire pour une femme occidentale. Depuis, elle a été chargée de répandre le Dharma en Occident.

3/ Elle a répandu le Dharma sur toi? Ahah, encore une cause perdue.
Elle a bien essayé en tout cas. Pas facile quand on se retrouve autour d'un film sur un éboueur sourd muet qui découvre les joies du surf (A scene at the sea)... Mais elle a réussi à me glisser que le film était une illustration parfaite des préceptes du bouddhisme.

La journée a été longue mes enfants, je vous dis bonne nuit et m'en vais retrouver calme, sérénité et bouillotte.



mardi 15 février 2011

Long John, Long John, you've got that golden touch

C'est vraiment impossible d'aller chez le dentiste sans penser à toi, Dj Nais. Le fait qu'il s'agit d'une beeelle dentiste n'aide pas, et le dialogue reste parfait : "Ouvre bien grand... oui c'est ca... parfait, une autoroute! Ça reste superficiel, ca ne fera pas mal... Oui, c'est bien... Serre les dents maintenant... Voilà, très bien, tu peux te rincer etc"

...sauf que cette fois j'ai réellement rencontré Long John.

0/ Le dentiste? 
Non, le généraliste. Je conseille aux âmes sensibles et aux suisses d'arrêter tout de suite la lecture de ce paragraphe.

1/ Rhooo, tu exagères. Tu t'es cassé un ongle, c'est ca?
Presque. La semaine dernière, je découvrais avec horreur la présence d'une boule sous mon délicat scalp dont s'écoulait quand on la pressait un liquide ayant la couleur et la consistance de la cancoillotte. Niveau odeur ca ressemblait plutôt à du roquefort (et je n'ai pas eu la curiosité de vérifier le gout).

2/ Aie, et là te connaissant, tu as enchainé les erreurs de débutante?
Eh oui. Première erreur, regarder sur internet la nature potentielle de la boule. En 3 minutes je suis convaincue que mes cheveux allaient tomber et mettre 6 mois à repousser si je ne faisais rien. Vu qu'il s'agit d'une zone assez difficile à camoufler (devant, en haut, au dessus du front), je panique et enchaine sur la deuxième erreur: tripoter vigoureusement le bidule. Je manque de m'évanouir en voyant la quantité de cancoillote/roquefort/vasavoirquelautrefromagenonpasteurisé qui bondit ("coule" n'est plus le mot) de la plaie ("boule" est devenu obsolète). Évidemment cette scène débute deux minutes avant un rdv avec une copine qui a sauté sa soirée lessive pour aller voir un concert (tellement rare que je n'imagine pas annuler). Prise de court je décide que ma meilleure option de survie sanitaire et sociale est de me laver les cheveux à la bétadine et je retrouve Isabelle au Parterre avec une vraie gueule d'épouvantail.

3/ Héhé, ca aurait été vachement plus drôle si tu avais été blonde...
Il suffit.La véritable humiliation a commencé chez Long John. Quand il s'agit de manifestations psychosomatiques, je préfère revenir en territoire connu et aller voir Dr L, ce qui coïncidait bien avec une visite familiale en Bourgogne. Dans sa salle d'attente, un géant rugbyman inconnu s'avance vers moi et se présente: "je suis le remplaçant du Dr L." Devant ma moue dubitative et mes questions suspicieuses "Vous avez fini l'internat depuis longtemps? Vous avez le cœur bien accroché?", Le Dr L remplaçant (qui s'avère être le neveu du Dr L habituel) se sent obligé de me rassurer: "Vous savez, je suis urgentiste* de formation, j'en ai vu d'autres".

* Parce que mon Dr L habituel, il est médecin du sport. Je vous laisse imaginer à quel point ca doit être dur de trouver des patients dans cette spécialité pour que je fasse partie des siens...

4/ Long John a assuré?
Long John, qui est lui aussi un homme d'action, attrapa son bistouri en rigolant, et, sans détour incisa mon cuir chevelu pour vider l'abcès. N'empêche qu'il faisait moins le malin quand la cancoillote lui bondit à la gorge. Il poussa un grognement de dresseur de chevaux (Ooh! Oohooh!) et me dit: "Ne vous inquiétez pas, j'en vois beaucoup des trucs dégueulasses". Glamour toujours. Au bout de 10 min de tripatouillage et d'exclamations dignes du 14 juillet "Oh! ... Ah!!! OOOOOh! Il y en a encore!!  C'est incroyable!", j'oubliais dans le bouquet final le sens des mots "beauté, dignité, honneur" et m'enfuis la tête basse et pleine de bétadine.

5/Un mauvais moment à passer, c'est tout!
Et bah non, malgré toute son énergie, Long John n'est pas venu à bout de la bête et je remets ca demain avec un médecin suisse...


mercredi 9 février 2011

Toujours plus fort, toujours plus haut (et patatras)

J'avais décidé cette semaine de montrer à mes camarades de piccolo Anna (6 ans, au naturel avec son pull rose) et Laura (8 ans, plus sophistiquée avec ses vernis de couleurs différentes sur chaque ongle) qui était la meilleure élève de la classe. Non parce qu'à la fin c'est agaçant, elles apprennent drôlement vite à cet age là, sans compter qu'elles viennent de familles favorisées, dans lesquelles on leur chantonne les mélodies du carnaval pour les endormir! Bref j'avais un peu mis le paquet sur les exercices, et n'étais pas peu fière hier au cours quand le prof me félicita d'un "Es ist ganz besser, Marion". Prise d'une grande confiance, j'avais même appris une note supplémentaire, un "la" super aigu (cf photo, en dessous de la petite flèche rouge) et, dans une attitude définitivement très lèche cul, commencé après le doux* "Arabi" un nouveau morceau, le lovely* "Tango". Toujours plus fort, toujours plus haut.

Toujours plus haut: on n'est pas encore au contre-ut mais on s'en approche
1/ Et la, patatras?
Et ouais. Le prof, dont j'ai oublié le nom (et je serais bien gênée de devoir le demander après deux mois de cours hebdomadaires), commença à parler ce délicat* dialecte avec les deux gourgandines** et je compris que les cours allaient être remplacés, en prévision du carnaval mi-mars, par des entraînements à défiler. Oh joie! Oh bonheur! Nous allions enfin pouvoir parader.

* Ce sont probablement les adjectifs que j'emploierais si j'avais été bercée dès ma plus tendre enfance avec ces ... heu... sonorités si... heu...pittoresques.
** Je suis peut-être jalouse, en effet.

2/ Sans rire, t'étais contente?
Sérieusement, oui. Jusqu'au moment ou j'ai compris que je ne pourrais pas être de la fête et que le défilé était réservé aux "petits". J'ai retenu mes larmes dans une attitude très, très digne et tenté de comprendre pourquoi on me séparait de mes camarades. La raison n'est toujours pas très claire, probablement un problème de taille avec les costumes. Si j'avais pu m'exprimer avec aisance, je lui aurais bien dit à ce rustre que moi aussi je rentre encore dans les vêtements Zara enfants 14 ans!

3/ Et quand reprennent les cours?
Le 12 avril... Bon, ca reste une nouvelle positive pour mes voisins.


4/ Allez, ne te laisse pas abattre! Rebondis! Sors! Vois du monde!
J'ai essayé ce soir figurez vous. La super newsletter baloise conseillait d'aller à Parterre*** pour un concert d'une américaine qui m'était complètement inconnue, Laura Veirs.
Parterre, à Kleinbasel of course

*** J'imagine que c'est une blague sur l'état dans lequel on se trouve en sortant de ce bar/resto/salle de concert.

Miraculeusement, une collègue accepta de m'accompagner, alors que c'était sa soirée lessive, prouvant donc à la face du monde qu'il s'agit bel et bien d'une excuse de merde pour ne pas sortir.

5/ (Le public suisse, en chœur) Sa soi-rée le-ssi-ve! Non! Impossible!
Et si mes cocos. Isabelle, une gaillarde du Valais qui en a une sacrée paire, est si forte qu'elle est repassée chez elle pour lancer une machine avant de ressortir. Cet acte est lourd d'implications, car il signifie qu'elle n'avait pas peur de devoir étendre son linge / potentiellement relancer une machine après 22h, défiant ainsi le règlement de l'immeuble.

6/ Bravo! Quelle attitude de battante! Le concert était bien?
Et re patatras. Bale est devenu tellement snob que le concert était sold-out quand nous sommes arrivées. Et oui ma petite dame, comme à Paris. C'est pour ce genre de situation que le très marseillais Jean-Luc a inventé le mot "kloose" (un truc au départ classe qui se transforme en grosse loose).

7/ Sirote ta suze chouchou. Il y aura des jours meilleurs, où tu trôneras sur un pimpant rickshaw.

dimanche 6 février 2011

Vice, volupté et CFF

0/ Qu'est ce que la CFF?
En voilà une belle question numéro 0! La CFF c'est l'équivalent de la SNCF en Suisse. Et parce que je suis une fille de gauche, j'éviterai d'ajouter: sans les grèves et les retards, qui font le charme et la réputation d'une de nos fiertés nationales.

1/ Quel est lien entre la CFF, le vice et la volupté? Tu as enfin réalisé le charme fou que possèdent les contrôleurs suisses allemands?
Rassurons les lectrices sensibles: non. Lust und Laster (le vice et la volupté) est le titre d'une expo sur les 7 péchés capitaux qui se tient en ce moment à Bern. Pour aller de Basel-la-belle à Bern-la-Superbe (ou pour aller de n'importe quel bled à n'importe quel autre en Suisse), on utilise le super réseau de la CFF (trajet de 100km en 1h, facile à faire dans la journée). Je ne connais pas la fréquence des trains mais en gros en me pointant au hasard à la gare j'ai du attendre à l'aller et au retour maximum 10 min (merveilleuse CFF). L'expo est répartie sur deux musées: le Kunstmuseum (présentation générale, orgueil, envie, colère, avarice) et le centre Paul Klee (luxure, gourmandise, paresse).

2/ Un commentaire général sur la qualité des expositions en Suisse?
Oui, elles sont incroyables. J'ai le souvenir en France de n'avoir eu le choix qu'entre des expositions d'une qualité fantastique à Paris (et de régulièrement partager ce privilège avec beaucoup trop de monde: des files d'attente de parfois plus d'une heure et des batailles qui me donnent rapidement envie de sortir) et des expositions OK mais pas fantastiques à Marseille, Lyon ou Dijon qui sont les 3 autres villes dans lesquelles j'ai habité. Ici (à nouveau, je ne peux parler que de Bale et de Bern), les expos sont d'une qualité "parisienne" et l'atmosphère très agréable et confortable (à l'exception de la fondation Beyeler aux dernières vacances de Toussaint qui était effectivement trop peuplée).

3/ Qu'est ce qui t'a plu durant cette exposition?
Beaucoup de choses, c'est toujours agréable de voir autour d'un thème commun des gravures du 15e siècle côtoyer des œuvres récentes.
Mettre des photos de tableaux ou de sculpture sur un blog rend rarement justice à ces dernières, mais par exemple cette vidéo d'Oscar Muñoz m'a beaucoup plu:
 
3/ Qu'est ce qui t'a surpris?
J'ai été surprise de constater à quel point certains péchés étaient difficile à illustrer. Les sections orgueil, luxure, gourmandise étaient très vivantes et se prêtaient bien visuellement à l'exercice . J'ai été moins touchée par les sections colère, envie et avarice mais ca restait intéressant et diversifié. Mais la paresse! Pas très inspirant, visiblement.

4/ C'est parce que tu es une vraie femme d'action, non? 
C'est bien tout le problème. La ritaline serait d'ailleurs une solution, selon une certaine charmante personne.

jeudi 3 février 2011

Sacrée Jenny!


 A YOUNG MAN SHOULD NOT MARRY YET
 .....
 .....
AN OLD MAN NOT AT ALL


Merci Jenny pour ces doses quotidiennes de subversion sur mon lieu de travail si propret!